- edelweiss
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edelweiss [ edɛlvɛs; edɛlvajs ] n. m.• 1870; mot all.♦ Plante alpine (composées) couverte d'un duvet blanc et laineux, appelée aussi immortelle des neiges ou étoile d'argent. « Un guide nous apporta quelques edelweiss, les pâles fleurs des glaciers » (Maupassant). — On écrirait mieux édelweiss.
● edelweiss nom masculin (mot allemand) Composée des hautes montagnes, dont les petits capitules groupés, entourés d'une couronne de feuilles blanches et duvetées, semblent une fleur unique. ● edelweiss (difficultés) nom masculin (mot allemand) Prononciation [&ph89; ;&ph88; ;ɛ ;&ph96; ;&ph106; ;ɛ ;&ph103; ;], le w se prononce comme un v. Genre Masculin : un edelweiss. Orthographe Sans accent sur les e et finale en -ss. ● edelweiss (synonymes) nom masculin (mot allemand) Composée des hautes montagnes, dont les petits capitules groupés, entourés...Synonymes :- étoile d'argentedelweissn. m. inv. Plante herbacée des hautes montagnes d'Europe et d'Asie (Fam. composées), à inflorescence cotonneuse.⇒EDELWEISS, (EDELWEISS, ÉDELWEISS) subst. masc.BOT. Petite plante recouverte d'un duvet cotonneux, à fleur blanche composée de plusieurs capitules arrondis et de larges pétales étalés en étoile, croissant sur les hauts sommets neigeux. Bouquet d'édelweiss; chercher des édelweiss. (Quasi-)synon. étoile d'argent, étoile des neiges, immortelle des Alpes, pied-de-lin. Chez les Edelweiss (Léontopodium alpinum) où plusieurs capitules arrondis sont entourés par un groupe de grandes bractées laineuses (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 450) :• Le tout fut englouti par un edelweiss. Il contemplait [Jacques] à la loupe cette petite étoile de mer en velours blanc qui pousse sur les Alpes.COCTEAU, Le Grand écart, 1923, p. 84.— P. anal. Ce déroulement du grand flot porphyréen tout chargé des livides fleurs d'edelweiss maritime (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 58). [Le Matterhorn] diamant noir sur ciel translucide, edelweiss sur firmament noir, volcan empanaché d'orage et de fumées, nénuphar renversé au fond d'une coupe sans ride (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 43).Prononc. et Orth. :[
] à l'all., transcrit avec [
] post. [-
] ds WARN. 1968 et donné ds PASSY 1914 et Pt Lar. 1968 ou [
] à la fr., donné ds DUB. La majorité des dict. admet les 2 prononc. (cf. Pt ROB., WARN. 1968, Lar. Lang. fr.). Noter que BARBEAU-RODHE 1930 propose, en outre, une prononc. à moitié fr. à moitié all. [
]. Le mot est admis ds Ac. 1932 avec un accent aigu à l'initiale, alors que le reste des dict. l'écrit sans accent. Étymol. et Hist. 1861 (R. des deux mondes ds QUEM. Fichier). Empr. à l'all. Edelweiss, de même sens, dep. 1785 en Autriche ds KLUGE20 et PAUL-BETZ. Fréq. abs. littér. Edelweiss : 8. Bbg. COLOMB. 1952/53, pp. 286-287.edelweiss [edɛlvajs; edɛlvɛs] n. m. invar.❖♦ Plante alpine (Composacées), en forme d'étoile, couverte d'un duvet blanc et laineux, appelée aussi immortelle des neiges ou pied-de-lion.1 Un guide nous apporta quelques edelweiss, les pâles fleurs des glaciers. Berthe s'en fit un bouquet de corsage.Maupassant, Au soleil, « Aux eaux ».♦ Image de cette fleur.2 (…) elle en croisa un (soldat allemand) qui, revêtu de l'uniforme vert clair des troupes de montagne et coiffé d'une casquette de drap ornée d'un edelweiss, prenait un enfantin plaisir à faire craquer sous ses semelles les feuilles mortes des platanes dont l'avenue des Bains était jonchée.F. Carco, les Belles Manières, p. 7.
Encyclopédie Universelle. 2012.
